Bébé, Enfant

Mes 6 premiers mois en tant que maman

IMG_1561

Et voilà déjà 6 mois, que mon bébé est né, c’est le bon moment de faire un petit bilan sur toute cette période écoulée !

Tout démarre le jour de sa naissance,

Afin de respecter notre mode de vie, nous avons voulu que la naissance de notre fils se fasse de la manière la plus naturelle possible. J’ai donc eu la chance d’être admise dans l’unité physiologique de l’hôpital où j’habite. Etre admise à l’unité physiologique m’a permis d’avoir un suivi personnalisé tout au long de la grossesse, lors de l’accouchement et après l’accouchement. L’unité physiologique est dotée d’une salle de naissance « nature » avec du matériel permettant de se mettre dans les positions les plus confortables possibles tout en étant dans un endroit sécurisé, puisque nous sommes au sein de la maternité de l’hôpital.

Ainsi, j’ai accouché dans cette salle de la manière la plus naturelle possible permettant un accueil des plus chaleureux à mon bébé.

J’avais donc fait le choix d’allaiter et m’étais préparée à l’allaitement.

Les principes écolo, minimaliste mis à mal

Bien qu’ayant réussi à accoucher selon mes volontés, l’allaitement se fut une autre histoire. Et les hormones auront eu raison de moi, et j’ai malheureusement abandonné pour une alimentation au biberon.

L’alimentation au biberon, n’est pas sans générer de déchets. ça me fait mal au cœur de jeter les boîtes de lait alors qu’elles sont en excellent état et qu’avec un circuit organisé, celles-ci pourrait être réutilisées. Pour les biberons, nous avons acheté des biberons en verre pour le premier âge et pour le 2ème âge, les biberons en verre ne se font plus, nous avons dû nous rabattre sur des biberons en plastique.

Bébé est arrivé avec un peu d’avance, et je n’avais pas réussi à tout anticiper (pas facile de prévoir nos besoins quand c’est notre premier !) Au retour de la maternité, il nous a fallu aller faire un tour dans un magasin de puériculture et acheter ce qu’il nous manquait, pas le temps d’aller sur le bon coin. Et entre l’urgence et la fatigue, j’avoue que ce jour-là, j’ai décidé d’acheter tout ce qu’il nous manquait sans prendre le temps d’étudier ce qui était le mieux (baignoire, biberon, nid d’ange…).

La mise en route des couches lavables a mis un peu plus de temps que prévu mais nous voulions être sûr de notre choix avant de ce lancer (cf. article sur les couches lavable). Heureusement, nous avions déjà les lingettes lavables pour laver les fesses, au moins sur ce point, on a limité les « dégâts », parce que le coton de la maternité qui colle sur les fesses c’était juste pas possible.

En ce qui concerne la toilette, nous n’avons pas réussi à nous passer de l’incontournable sérum physiologique en dose unitaire, dans des flacons en plastique.

Après quelques mois, il nous est par moment difficile de se passer de la case « magasin de puériculture » ou Internet tant il nous est difficile de trouver des équipements d’occasion à côté de chez nous.

Les cadeaux de naissance

Autre moment, qui a été difficile pour moi, c’est les cadeaux qu’on nous a offert pour bébé. Dans la famille pas tout le monde est minimaliste comme nous et ne raisonne pas par rapport à ce dont on a besoin et préfère anticiper nos besoins. Nous avions tout de même préparé une liste de naissance avec ce dont on avait besoin et avec des produits sélectionné intelligemment, mais celle-ci a été très peu utilisée. Nous avons donc eu des choses qui ne correspondaient pas à nos principes et nos valeurs comme des jouets en plastique fabriqués dans un pays lointain. Mais malgré la déception, nous avons accepté ces cadeaux et en faisons bénéficier bébé.

Nous avons également eu des cartes cadeaux à dépenser dans des magasins pas très respectueux non plus de nos principes d’achat mais que nous avons quand même utilisés en fonction de nos besoins.

Ce qui a changé :

  • Mes priorités ont changé.

Avant l’arrivée de bébé, le travail et ma carrière professionnelle, notamment l’évolution vers un poste avec plus de responsabilité, occupait une grande place. Le congé maternité a remis tout ça en question et aujourd’hui ce qui est le plus important c’est de pouvoir allier les deux. Passer du temps avec mon bébé est quelque chose de très important. Je veux le voir grandir et ne pas avoir de regret. C’est pour ça que j’ai fait le choix de travailler à 80%.

J’ai récemment entendu une phrase dans une série américaine, qui résume mon sentiment : « sur son lit de mort, on ne regrette jamais de ne pas avoir travaillé plus ».

  • Faire « comme il faut »

Une autre chose qui a changé ou qui s’est développée, c’est la volonté de vouloir faire les choses « comme il faut », par la peur de se tromper ou de mal faire, la quête du perfectionnisme. Je me mets donc beaucoup de pression mais il faut que je travaille dessus afin de prendre de la distance et de relativiser.

  • Temps en amoureux réduits en peau de chagrins

N’ayant pas de famille sur place pour garder bébé, les moments à deux se font très rare. En 6 mois, nous n’avons même pas pu se faire un resto que nous deux, mais nous arrivons à avoir du temps pour nous, le soir quand bébé dort.

Ce qui n’a pas changé :

Ma volonté d’éduquer mon bébé de la manière la plus simple possible et d’essayer de mettre en place une éducation positive, afin de valoriser et encourager bébé dans ces actes.


Aujourd’hui, je crois que je suis la plus heureuse de toutes les mamans, c’est un bonheur immense de l’avoir et ça me donne un regain d’énergie pour continuer à mettre en place des actions pour respecter l’environnement.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s