Alimentation végétale
Mode de vie

Retour sur mon passage à une alimentation végétarienne

Si vous vous souvenez, il y a un plus d’un an, maintenant j’ai décidé de ne plus consommer de viandes et de poissons pour des raisons notamment environnementales (voici le lien ici). Je vous avais également fait un retour un mois après avec différents aliments que j’ai intégré dans mon alimentation (lien ici). Dans cet article je vais vous faire un retour sur mes ressentis et principaux changements et je vais vous montrer à quoi ressemble la structure de mes menus à la semaine.

Dans l’article « j’ai choisi de devenir végétarienne » je vous donnais les étapes que je souhaitais mettre en œuvre pour y arriver. Voici mon bilan et comment j’ai finalement procédé.

J’ai toujours été passionnée par l’alimentation, d’ailleurs j’ai même obtenu un diplôme de diététicienne. Pour moi, il est important de connaître ce dont a besoin mon corps pour bien fonctionner. Ces connaissances m’ont aidé à franchir le cap. Je voulais garder une alimentation gourmande et savoureuse.

Mes ressentis :

Au début de ma transition, je n’avais que quelques notions sur l’intérêt de végétaliser mon alimentation notamment en termes de quantité d’eau et de cultures nécessaires à la production de viandes. La filière de la viande était moi opaque. Alors, j’ai lu deux – trois livres sur le sujets pour avoir des données fiables et c’est alors que j’ai découvert comment la société est sans pitié, dénuée d’émotion et de sensibilité quand il s’agit de produire de la viande tout ça pour répondre à des envies.

Bien entendu, ici je parle de la production de viande générale. Il existe certains producteurs qui essaient d’être le plus respectueux possible et d’être attentif à l’ensemble de la chaîne alimentaire, mais ce mode de production est largement minoritaire.


Voici quelques exemples de ce que fait l’homme pour nous nourrir (âme sensible s’abstenir) :

Dans les élevages industriels : il est ordinaire et autorisé de couper la queue, d’enlever les testicules, de limer les dents des porcelets à vif.

Pour les poules pondeuses : leur bec est limé à vif pour pas qu’elles se battent. De plus ce sont des animaux qui ne voient jamais la lumière du jour.

Chiffres sur les animaux tués chaque jour

Je pense que la principale évolution, chez moi a été l’empathie et la bienveillance envers quiconque. Désormais, je vois les animaux différemment et je sais que l’on a besoin de chacun d’eux pour que notre écosystème fonctionne. Et finalement, quand on pense à la conscience écologique, il s’agit en fait d’apprendre à observer le monde qui nous entoure pour pouvoir l’aimer et le respecter, à s’extasier devant un escargot qui va parcourir des centaines de mètres, pour une fleur qui pousse dans notre jardin alors qu’on n’a rien planté.

Comment est construite mon alimentation ?

En ce qui concerne la composition idéale des menus, il existe beaucoup de sources. Voici ci-dessous la répartition des aliments au cours d’une journée issue de l’association végétarienne de France.

Image issue de l’association de végétarienne de France

Afin de mieux vous rendre compte de la répartition sur une journée vous ai préparé un menu type. Sachant qu’un menu s’équilibre à la semaine et qu’il s’agit d’un exemple.

Toi aussi tu veux essayer de franchir le pas ? Voici quelques conseils.

  1. Concevoir ses menus en choisissant d’abord les légumes
  2. Lister les plats que l’on aime faire et voir comment on peut substituer la viande. Par exemple, il est tout à fait possible de faire une sauce bolognaise en remplaçant le steak haché par des lentilles ou des protéines de soja.
  3. Lister les situations où il est le plus facile de ne pas manger de viande
  4. Savoir pourquoi on veut se lancer

Est-ce qu’il m’arrive de continuer à manger de la viande ?

J’avoue qu’il y a des situations où je n’ai pas réussi à ne pas en manger. Et dans ces cas-là, je me dis tant pis, je fais une entorse à mon régime. J’ai encore beaucoup de difficultés à dire non surtout quand c’est ma grand-mère de 87 ans qui me prépare mon repas avec amour. Dans ce cas je me dis, de toute manière l’animal il est déjà mort et ça ne changera pas le monde si je fais une exception.

Et pour finir…

Ce qui est important à mon avis, c’est d’avoir conscience de la situation. Et aujourd’hui, décider de ne plus manger de viande ou de réduire c’est dire que l’on ne cautionne pas la filière industrielle de la viande qui ne respecte en rien la vie des animaux.

Et juste pour finir, quelques chiffres encore : un cochon a une espérance de vie de 20 ans alors qu’il est abattu, en moyenne à l’âge de 6 mois. Une vache peut vivre 20 ans. Un veau est abattu à l’âge de 3 mois, un bœuf avant ses 3 ans et une vache laitière avant 6 ans.

J’espère que cet article ne vous aura pas trop heurté mais j’avais envie de vous partager mon évolution de pensée concernant le végétarisme.

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